Mieux connaitre la Fibrillation Atriale pour mieux la combattre

28 octobre 2019     
Mieux connaitre la Fibrillation Atriale pour mieux la combattre

Engagée dans la prévention de l’AVC et la lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis plus de quinze ans, l’Alliance Bristol Myers Squibb / Pfizer se mobilise pour une meilleure prise en charge de la Fibrillation Atriale (FA), une arythmie cardiaque qui peut provoquer un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).


La Fibrillation Atriale touche entre 900 000 et 1,5 million de personnes en France[1]. Caractérisée par un rythme cardiaque irrégulier et parfois augmenté[2] (jusqu’à 150 battements par minute, contre 60 à 100 par minute pour un rythme cardiaque normal au repos), c’est une affection qui n’est pas mortelle en soi, mais elle peut être à la source de complications médicales à ne pas négliger. Les patients atteints de FA ont en effet un risque de décès multiplié par deux[3] ; et l’éventualité d’être victime d’un AVC est multiplié par cinq[3]. Le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie sont d’autant plus essentiels qu’il existe un parcours de soins efficace pour limiter son impact. Mais, comme l’illustre une enquête IPSOS[4] réalisée cette année par l’Alliance Bristol Myers Squibb / Pfizer auprès de patients et de professionnels de santé, la Fibrillation Atriale est mal connue avant son diagnostic.

Fibrillation Atriale, une maladie méconnue

61% des patients interrogés ne connaissent pas le terme « Fibrillation Atriale » avant leur diagnostic. S’ils se disent majoritairement bien informés par les professionnels de santé sur les conséquences potentielles de la maladie, les médecins sont plus mesurés : 53% des médecins généralistes et 48% des cardiologues considèrent que les patients qu’ils voient en consultation sont mal informés sur les conséquences possibles de la FA.

Sournoise, la maladie peut être asymptomatique chez certains patients. D’autres vont ressentir des palpitations cardiaques, un essoufflement à l’effort, des douleurs dans la poitrine, des malaises… Le diagnostic s’établit obligatoirement par un électrocardiogramme, parfois assorti d’un moniteur Holter (enregistrement du rythme cardiaque sur une durée plus longue) si l’ECG ne met pas en évidence une FA malgré la présence de signes évocateurs. Ce diagnostic peut être complété par des analyses biologiques pour rechercher des maladies associées (diabète, insuffisance rénale, dysfonction de la thyroïde…)

Informer sur les symptômes

Pour l’Alliance Bristol Myers Squibb / Pfizer, favoriser une meilleure connaissance de la Fibrillation Atriale et de ses symptômes cliniques est une priorité pour prévenir le risque d’AVC. « C’est une force d’avoir deux grandes entreprises du médicament qui associent leurs expertises pour augmenter les possibilités de développer de vastes programmes d’études cliniques », précise le Dr Luca Mollo, directeur médical de Pfizer. « Et cet engagement va au-delà des projets de recherche que nous menons », ajoute le Pr Pascal Piedbois, directeur médical de Bristol Myers Squibb. « Nous souhaitons nous engager auprès des acteurs de santé pour mieux prévenir la survenue d’un AVC pour les patients souffrant d’une Fibrillation Atriale non valvulaire, au travers notamment de programmes d’information des patients mais aussi des professionnels de santé en ville comme à l’hôpital. »

L’accès au diagnostic est clé

L’enquête révèle que près d’un diagnostic de FA sur trois intervient à l’occasion d’un passage à l’hôpital, impliquant souvent les urgences, à la suite d’un AVC. Or, une meilleure sensibilisation des professionnels de santé, notamment ceux exerçant en ville, pourrait améliorer la prise en charge dès les premiers signes annonciateurs de la maladie : 79% des cardiologues interrogés souhaiteraient que les médecins généralistes soient mieux informés, et 69% des pharmaciens interrogés s’estiment peu ou pas sensibilisés. La recherche de la maladie lors d’une consultation, de même que la prise de pouls par l’infirmier durant une visite à domicile sont des pistes d’amélioration proposées.

Mieux coordonner la prise en charge

Enfin, 78% des professionnels de santé interrogés par IPSOS estiment que le suivi des patients pourrait être amélioré. Plusieurs solutions sont ainsi proposées : entretien dédié sur le quotidien avec la maladie ; fiches pédagogiques pour le médecin généraliste sur le parcours de soins afin de faciliter la prise de rendez-vous chez le cardiologue ; utilisation du Dossier Médical Partagé (DMP) pour un meilleur partage de l’information ; désignation d’un référent du parcours de soins du patient.  Ces propositions seront discutées et débattues entre les acteurs de santé lors d’Ateliers organisés en région.

[1] Données 2016. HAS. Commission de la Transparence –Rapport d’évaluation des médicaments anticoagulants oraux. Février 2018
[2] https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/assure/sante/themes/fibrillation-auriculaire/definition-facteurs-favorisants.
[3] Camm AJ et al. Guidelines for the management of atrial fibrillation. European Heart Journal (2010) 31, 2369-2429).
[4] Enquête IPSOS sur le parcours des patients qui vivent avec une FA. 2019.

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