Notre priorité : favoriser l’accès à l’innovation de façon équitable et rapide

23 avril 2021     
Réduire la dépendance transfusionnelle des patients

General Manager de Bristol Myers Squibb France, Christophe Durand détaille l’engagement de l’entreprise à innover pour lutter contre le cancer, mais également contre la Covid-19. Découvrez l’article du dossier Grand Angle spécial Innovation en santé réalisé par l'agence Commedition, paru le 23 avril dans Le Monde daté du 24 avril 2021.

Votre entreprise se présente comme un acteur majeur de l’innovation en santé. Quels sont vos domaines thérapeutiques de prédilection ?


Depuis plus de cinquante ans, Bristol Myers Squibb s’est positionné à l’avant-garde de l’innovation en santé, dans des domaines clés pour la santé publique, par exemple la lutte contre le virus du SIDA ou le virus de l’hépatite C. Pionnier en immuno-oncologie, Bristol Myers Squibb est devenu un acteur majeur dans la lutte contre le cancer. Nous avons franchi une autre étape décisive en novembre 2019, avec le rachat de Celgene, une entreprise leader dans le traitement des cancers hématologiques ; et nous figurons parmi les tous premiers acteurs des CAR-T. Cette technologie révolutionnaire de thérapie cellulaire consiste à prélever des lymphocytes T des patients, puis à les armer, les multiplier et à les réinjecter au patient pour que son système immunitaire puisse combattre les cellules cancéreuses. Ces solutions offrent des perspectives très encourageantes pour lutter contre des formes incurables de cancer, comme le myélome multiple. Ce rapprochement avec Celgene nous permet d’afficher nos ambitions : 5ème groupe biopharmaceutique mondial, Bristol Myers Squibb a pour vocation d’apporter des solutions inédites à des millions de patients atteints de maladies graves à travers le monde. Outre l’oncologie, notre groupe se caractérise par une forte implication dans des aires thérapeutiques où les besoins sont importants, comme les maladies cardiovasculaires, l’immunologie, dont la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Bien plus qu’un slogan, notre raison d’être se résume par la formule qui nous mobilise : « Transformer la vie des patients par la science ».

La crise de la Covid 19 démontre l’importance d’une démarche d’innovation ouverte, partenariale et attentive aux priorités sanitaires. Comment Bristol Myers Squibb y contribue-t-il ?


En effet, ce défi s’affirme plus que jamais, au moment où il faut s’unir pour mettre au point des vaccins efficaces, mais également concevoir des traitements capables de traiter des maladies graves. De réels espoirs se profilent avec le recours à des associations d’anticorps monoclonaux, initialement destinés à la lutte contre d’autres pathologies comme le cancer par exemple. Nous sommes très présents sur ces innovations. Bristol Myers Squibb est également partie prenante du mouvement inédit de collaboration avec des acteurs de la sphère académique, avec notamment un partenariat avec l’Université Rockefeller aux Etats-Unis pour développer un nouveau médicament pour le traitement ou la prévention de la Covid-19. Nous avons par ailleurs ouvert aux équipes de recherche en accès libre notre répertoire de molécules, qui contient plus de 1000 molécules différentes potentiellement intéressantes dans la lutte contre la Covid-19.

Bien plus qu'un slogan, notre raison d'être se résume par la formule qui nous mobilise : « Transformer la vie des patients par la science. »
Christophe Durand, Directeur général, Bristol Myers Squibb France

Bristol Myers Squibb s’annonce comme un contributeur majeur du progrès thérapeutique à venir. Quelle est la place de la filiale France dans cette stratégie ?


Elle est centrale. A l’heure où les iniquités territoriales en termes d’accès aux soins restent d’actualité, l’un de nos enjeux majeurs est de rendre accessibles le plus rapidement possible les innovations pour tous les patients qui en ont besoin, partout sur le territoire. Nous figurons ainsi parmi les filiales les plus importantes du groupe avec plus de 7 000 patients, toutes pathologies confondues, inclus actuellement dans nos essais cliniques dans l’hexagone ; cela témoigne de notre engagement concret pour un accès précoce aux médicaments innovants au sein d’un écosystème français favorable à l’innovation. En outre, le dispositif d’« Autorisation Temporaire d’Utilisation » (ATU) des médicaments, vecteur d’accès précoce à l’innovation, a permis à plus de 30 000 patients en France de bénéficier de nos molécules depuis 1997, et ceci avant l’octroi de leur autorisation de mise sur le marché (AMM). Nous participons également à l’effort national en soutenant la recherche publique, par le biais de la Fondation Bristol Myers Squibb pour la recherche en immuno-oncologie, qui a financé 74 projets depuis 2015, et qui disposera de 3 millions d’euros supplémentaires à allouer d’ici à 2024. Enfin, nous soutenons de nombreux programmes, aux côtés notamment d’une quarantaine d’associations de patients, destinés à favoriser l’accès aux soins au bon moment et pour le bon patient, à améliorer leur bon usage, à renforcer la qualité de vie des patients et à favoriser la mesure « en vie réelle » des effets de nos médicaments.

Les pouvoirs publics multiplient ces derniers mois les signaux favorables auprès des industriels de la santé. La France peut-elle redevenir une terre d’attractivité pour ce secteur ? 


En effet, et nous partageons la détermination des politiques sur la nécessité de reconstruire les facteurs de l’autonomie sanitaire du pays, qui doit se concevoir à l’échelle européenne plutôt que strictement hexagonale. Les intentions sont là, les discours et les actes sont cohérents, mais il faudra les évaluer dans la durée. Pour une entreprise biopharmaceutique internationale comme Bristol Myers Squibb, il est nécessaire de faire reconnaitre l’attractivité de la France en matière de recherche, notamment clinique, pour que nos traitements parviennent aux patients de la manière la plus rapide et la plus équitable possible.

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