ASCO 2020 : Bristol Myers Squibb présente de nouvelles données dans 28 types de tumeurs

28 mai 2020     

Communiqué de presse

Rueil-Malmaison – 29 mai 2020Le congrès annuel de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology) se tient du 29 au 31 mai 2020, avec un programme intégralement digital. Lors de cette 56ème édition, sont présentées des études évaluant des molécules de Bristol Myers Squibb dans 28 types de cancers, notamment du poumon, du rein, du foie ou encore dans le cancer colorectal.

De nouvelles données sont également dévoilées dans des cancers du sang, notamment le myélome multiple et la leucémie aiguë myéloblastique (LAM).

Bristol Myers Squibb est pionnier en immuno-oncologie et a mis deux immunothérapies à disposition, en 2011 (anti-CTLA-4) et en 2015 (anti-PD1). L’hématologie est un pilier fondateur de Celgene, dont l’expertise dans les thérapies cellulaires s’est renforcée depuis 15 ans notamment grâce à des partenariats (bluebird bio) et acquisitions stratégiques (Juno Therapeutics). Aujourd’hui leader en oncologie et en hématologie, Bristol Myers Squibb est pleinement mobilisé pour apporter des solutions aux patients ayant un besoin vital de nouvelles options thérapeutiques. Concrètement, notre stratégie s’articule autour de 3 axes prioritaires pour combattre le cancer à tous les stades de son développement :

1-  Les combinaisons d’immunothérapies

Premier pilier de la stratégie de Bristol Myers Squibb, les combinaisons d’immunothérapies font l’objet d’un développement clinique dans un nombre croissant de tumeurs, le plus souvent pour le traitement de première ligne des patients ayant une maladie déjà métastatique. Après le mélanome (un cancer de la peau potentiellement agressif) et le carcinome rénal à cellules claires (qui représente plus de 80% des cancer du rein[1]), des résultats prometteurs ont été obtenus dans le cancer du poumon non à petites cellules (85% à 90 % des cas[2]) pour lequel de nouvelles données sont présentées au congrès de l’ASCO. Ces combinaisons sont aussi en cours de développement clinique dans une forme de cancer du côlon [présentant un haut niveau d’instabilité micro-satellitaire (MSI-H) ou une déficience des mécanismes de réparation des lésions de l'ADN (dMMR)] et également dans le cancer du foie, le cancer gastrique et de la jonction gastro-œsophagienne, le cancer de la vessie… 

Ces combinaisons de traitements modulant l’immunité anti-tumorale ainsi que de nouvelles associations sont actuellement testées, afin de répondre aux besoins des patients chez lesquels le cancer est encore localisé ou chez ceux qui n’auraient pas répondu aux premiers traitements. L’enjeu est soit de stopper le développement du cancer dans les stades précoces (souvent après une chirurgie ou en entourant la chirurgie), soit, lorsque la maladie a progressé, de proposer de nouvelles options thérapeutiques.

2-  La thérapie cellulaire : les CAR-T, un engagement fort pour les patients en hématologie

Mettre au point des CAR-T consiste à prélever un type de globules blancs du patient, les lymphocytes T, à les modifier génétiquement afin de leur faire exprimer un récepteur artificiel (le « CAR » : Chimeric Antigen Receptor), à les multiplier en laboratoire et enfin à les réinjecter au patient. Les lymphocytes T ainsi modifiés reconnaissent spécifiquement les cellules cancéreuses et retrouvent leur capacité à les combattre[3].

En juillet 2018 commençaient les premiers essais cliniques en France avec la thérapie cellulaire CAR-T dans le myélome multiple, cancer de la moelle osseuse caractérisé par un développement excessif de globules blancs anormaux (les plasmocytes). Le CHU de Nantes et le CHRU de Lille ont été les premiers « centres CAR-T » dans le myélome multiple dans l’Hexagone[4]. Les résultats présentés cette année à l’ASCO suscitent de nouveaux espoirs.

Le nombre de nouveaux cas d’hémopathies malignes est estimé à 45 000 en France métropolitaine en 2018. Avec plus de 5400 nouveaux cas, le myélome multiple est la plus fréquente des hémopathies lymphoïdes[5]. On estime à environ 500 par an le nombre de patients atteints de myélome multiple en rechute ou réfractaire ayant reçu au moins trois lignes de traitement antérieurs qui pourraient bénéficier des CAR-T. En effet, pour ces patients présentant un faible taux de réponse, une courte durée de réponse et pour lesquels le pronostic est sombre, la thérapie cellulaire CAR-T pourrait constituer une nouvelle option[6].

3-  La recherche sur les biomarqueurs

Le groupe Bristol Myers Squibb possède une solide expertise en médecine translationnelle, avec des scientifiques qui travaillent sur l’identification de marqueurs d’intérêt diagnostique et de marqueurs prédictifs de réponse ou de résistance aux traitements. C’est le troisième axe de notre stratégie et c‘est une approche indispensable au développement de la médecine de précision, qui consiste à proposer à chaque patient une stratégie thérapeutique adaptée aux caractéristiques de sa maladie[7]. Ces marqueurs peuvent être biologiques (on parle alors de biomarqueurs) ou bien radiologiques, avec l’émergence d’algorithmes capables de prédire de façon fiable l’évolution du cancer en analysant les clichés d’imagerie médicale[8]. Nos équipes de médecine translationnelle[9] explorent par exemple les interactions entre la tumeur et son environnement, certains facteurs inflammatoires pouvant interférer avec l’efficacité des immunothérapies.



A propos de Bristol Myers Squibb

Bristol Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique internationale dont la mission consiste à découvrir, développer et proposer des médicaments innovants qui aident les patients à surmonter des maladies graves. Pour en savoir plus sur Bristol Myers Squibb, consultez BMS.com/fr ou suivez-nous sur YouTube et Twitter @BMSFrance.


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